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Lors de la COP21, au Bourget (Seine-Saint-Denis), le 12 décembre dernier, 195 nations ont dit oui à la lutte contre le réchauffement climatique. Cet accord de Paris sur les changements climatiques devra être clôturé et officialisé par des signatures à New York, au siège de l’Organisation des Nations Unies. Nicolas Hulot accompagnera le chef d’État François Hollande pour représenter la France lors de cette rencontre internationale.
L’ancien envoyé spécial du président de la République, François Hollande pour la protection de la planète, Nicolas Hulot se rendra à New York avec le chef de l’État français en personne pour signer l’accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique. L’ancien candidat à la primaire des écologistes a accordé une interview exclusive au journal Le Parisien pour évoquer son avis sur l’avancée de la lutte contre le changement climatique dans le monde.
Selon Nicolas Hulot, "tout reste à faire pour sauver le climat". Il a également annoncé que l’accord issu de la COP21 donne une lueur d’espoir pour la planète. Toutefois seul l’avenir pourrait dire si cette convention aurait apporté quelque chose de bon pour le climat. Néanmoins, les plus gros pays pollueurs de la Terre, à savoir la Chine et les États-Unis, sont d’accord pour signer cet accord de Paris, ce qui est pour l’écologiste, de bon augure pour l’environnement.
Nicolas Hulot estime qu’il serait important de ne pas dépasser le cap des 2 degrés Celsius de hausse des températures globales de la Terre d’ici la fin du XXIème siècle. Au rythme actuel, le réchauffement climatique va faire augmenter la température de la Terre de 3 degrés Celsius de plus jusqu’à la fin du siècle. Pour atteindre cet objectif qui devrait être universel, la France doit montrer l’exemple selon l’écologiste en réduisant l’utilisation de l’énergie fossile.
Pour mener à bien la guerre climatique qui est en train de se faire actuellement, Nicolas Hulot prône la réduction de nos émissions des gaz à effet de serre. En parallèle, il suggère également de préserver l’écosystème. Il a étayé cet argument en évoquant la destruction des forêts dans le monde. "Rendez-vous compte que, chaque année, vingt millions d’hectares de forêts partent en fumée", a-t-il expliqué. Pour ce faire, il propose d’aider les pays du Sud à réhabiliter leurs écosystèmes.
Lors de cet entretien avec les journalistes du Parisien, Nicolas Hulot a aussi parlé de son statut, de ses combats pour l’environnement et bien évidemment de la politique française. Il a notamment mis en exergue qu’il n’est plus à l’Élysée actuellement et que François Hollande l’avait proposé de venir avec lui à New York et il avait accepté. "Ce n’est pas parce que je ne suis plus envoyé spécial du président de la République que je n’ai pas un dialogue régulier avec lui sur ces questions", a-t-il annoncé.
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