Les primaires républicaines aux États-Unis sont agrémentées de violences durant la fin de la semaine dernière. La campagne de Donald Trump pour l’investiture républicaine à l’élection présidentielle américaine a été perturbée à cause de plusieurs incidents
Vendredi dernier, une de ses réunions électorales à Chicago a été perturbée par des protestations. Le meeting a même été annulé à la suite de ces incidents. Samedi dernier, la réunion dans l’enceinte de l’aéroport international de Dayton, dans l’Ohio est également suivie d’un incident. Pour la campagne de dimanche, dans un hangar d’aéroport à Bloomington, dans l’Illinois, un homme est venu perturber Donald Trump alors qu’il était en plein discours.
Donald Trump, le milliardaire favori de cette course à l’investiture républicaine à l’élection présidentielle américaine ne semble pas perturbé par ces incidents et ces vagues de contestations qui montrent le mécontentement des Américains envers ce sénateur du Texas. Il a qualifié l’homme qui a interrompu son discours dans le hangar de l’aéroport de Bloomington de "perturbateur". Donald Trump a par ailleurs lancé une boutade comme quoi ces "perturbations" ne les atteignent pas. "Ne vous inquiétez, je n’entends pas leur voix", a-t-il annoncé.
Le favori de ces primaires républicains aux Etats-Unis renforce aussi ses apparitions auprès de la télévision locale. Dans ses interviews télévisées, il dénonce les accusations l’inculpant de provoquer des actes de violence "avec ses propos polémiques sur les musulmans et les immigrants illégaux". "Je ne tolère aucune forme de violence", a-t-il dit sur CNN selon le site du Figaro.
Le milliardaire continue sa route en creusant davantage les écarts entre lui et ses concurrents. Il compte faire le carton dans cinq États, la Floride, l’Ohio, l’Illinois, la Caroline du Nord et le Missouri dans le cadre d’un "Super Tuesday".
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