La progression de l’épidémie Zika avance rapidement comme un éclair. Endiguer la propagation de la maladie semble impossible jusqu’à présent. Le contient américain tout entier est menacé par ce virus aux conséquences désastreuses.
Les recherches se poursuivent pour trouver un moyen afin de contrôler la progression de l’épidémie Zika. L’OMS ou l’Organisation mondiale de la Santé ne lésine pas sur les moyens pour comprendre le fonctionnement du virus et mieux l’étudier. Hier mercredi 24 février, Margaret Chan, la directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé était à Rio de Janeiro et durant son déplacement elle a averti que la propagation de l’épidémie "pourrait empirer avant de s’améliorer".
La responsable de l’OMS a également donné un aperçu des caractères difficiles du virus Zika. "Nous travaillons sur un virus compliqué, rempli d’incertitudes et nous devons donc être préparés à des surprises", a-t-elle affirmé. Margaret Chan a par ailleurs insisté sur le fait que le virus dont le vecteur est les moustiques de la famille des Aedes aegypti demeurait "mystérieux".
Le Brésil fait beaucoup d’effort pour limiter les dégâts causés par le Zika, surtout à travers l’éradication des moustiques dans tout le pays. Le gouvernement brésilien a également accepté de travailler étroitement avec des organisations internationales telles que le l’OMS et le Comité Olympique International ou le CIO. Cette ouverture de l’Etat a été félicitée par la directrice générale de l’OMS.
Depuis 2015, plus d’un million et demi de Brésiliens ont été touchés par le virus Zika, selon le site de 20 Minutes. Le nombre de cas confirmés a fortement augmenté la semaine dernière à hauteur de 14.7 pour cent. Les enfants de nationalité brésilienne atteints de microcéphalie à la naissance sont au nombre de 583 depuis 2015, selon les chiffres officiels du ministère de la Santé du pays. On s’attend à une propagation rapide de l’épidémie partout en Amérique de l’ordre de trois à quatre millions de cas pour cette année 2016.
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