Les confidences de Gilberto Valle, le policier cannibale : "Mon surnom était ’Le Chef’"

L’ancien policier new-yorkais Gilberto Valle a retrouvé sa liberté en décembre dernier après que la justice américaine ait annulé sa condamnation. Celui qui a été surnommé "le policier cannibale" a accepté de se confier à CBS la semaine dernière.

Un rôle créé de toute pièce
Cette affaire remonte en mars 2013 lorsque Gilberto Valle a été déclaré coupable de cannibalisme, entre autres d’avoir voulu enlever et manger des femmes, dont son épouse. Il est également soupçonné d’avoir consulté secrètement des fichiers de la police afin de rassembler des renseignements sur des cibles potentielles. "J’ai créé ce rôle où je jouais le mec cannibale. On m’appelait "Le Chef", a-t-il raconté sur le récit de Paris Match citant une information de CBS.

Des images pornographiques et de nombreux documents étranges découverts
Alors que son épouse avait des soupçons sur l’infidélité de son mari, elle a fouillé dans son ordinateur et y a trouvé plusieurs images pornographiques et de nombreux documents étranges. Les policiers ont également découvert une liste d’une centaine de femmes sur la base de données de la police nationale. "C’est la pièce de viande la plus désirable que j’ai jamais rencontrée", avait-il même écrit à côté de l’une de ses potentielles victimes.

Un esprit de compétition
Lors du procès de Gilberto Valle, sa femme a raconté qu’il a surtout souffert de voir "la joie qu’il avait lorsqu’il parlait du fait qu’il voulait que [ses crimes] durent le plus longtemps possible". Pour se justifier, le "policier cannibale" a expliqué qu’il envoyait des tas de photos à des types avec qui il jouait ce rôle, et ces derniers choisissaient qui était la plus belle. "Et puis un mec a choisi ma femme, mais je n’avais pas l’intention de lui faire du mal ou de la vendre à quelqu’un", a-t-il confié à CBS. Il a ajouté qu’il a été arrêté à cause de son esprit de compétition, mais a assuré qu’il n’a jamais voulu passer à l’acte. 

L’homme nourri de regrets
Gilberto Valle qui se décrit comme l’homme "le moins violent du monde" a affirmé qu’il n’était pas particulièrement attiré par le cannibalisme, mais préfère le bondage. Aujourd’hui, il regrette ses actes et aimerait avoir encore sa femme et sa fille à ses côtés et exercer à nouveau son métier dans la police. Il espère en outre obtenir un droit de visite pour sa fille de 4 ans qu’il n’a pas vue depuis qu’il a été arrêté en 2013.

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