Un prisonnier souffrant d’une tumeur au cerveau sera exécuté aux Etats-Unis ce mercredi 3 novembre. La mise à mort se fera par injection létale, une méthode qui lui causera de vives souffrances.
Les Etats-Unis s’apprêtent aujourd’hui à réaliser une exécution controversée d’un détenu.
Une exécution pouvant provoquer de vives souffrances
Le prisonnier atteint d’une tumeur au cerveau sera exécuté par injection létale. La mise à mort aura lieu malgré les déclarations du condamné selon lesquelles ce mode d’exécution lui causera de vives souffrances à cause de sa pathologie. Il souffre d’une tumeur à évolution lente aux méninges qui a déjà partiellement fait l’objet d’une ablation chirurgicale en 2008.
Auteur d’un triple meurtre
Comme rapporté par Le Figaro, Ernest Johnson, 55 ans, détenu dans l’Etat central du Missouri un État du Midwest des États-Unis sera exécuté à partir de 18 heures locale, après avoir essayé en vain d’obtenir un dernier sursis. Le détenu est l’auteur d’un triple meurtre qu’il a commis en 1994. Les victimes, trois employés d’une station-service, étaient alors frappées à mort.
La proposition d’une exécution par inhalation de gaz
Les avocats d’Ernest Johnson estiment que la perfusion sanguine de pentobarbital entraînera chez le prisonnier des crises convulsives violentes et incontrôlables accompagnées d’une douleur "intolérable". Il s’agit en effet d’un puissant barbiturique censé neutraliser le système nerveux central, dont certaines zones cérébrales. Alors que le 8e amendement de la Constitution américaine écarte les "peines cruelles ou inhabituelles", la défense du détenu soutient néanmoins qu’une exécution par inhalation de gaz "réduirait pour lui de façon importante le fort risque, injustifiable, de grave douleur".