Classement Forbes : Angela Merkel est toujours la femme la plus puissante du monde

Le magazine Forbes a rendue publique sa liste annuelle des femmes les plus puissantes du monde hier. La chancelière allemande Angela Merkel caracole toujours en tête du classement, devant Hillary Clinton, Janet Yellen, la présidente de la banque centrale des Etats-Unis, qui passe à de la 2e à la 4e place, suivie de Mary Barra, la PDG de General Motors. La française Christine Lagarde, qui dirige le Fonds monétaire international (FMI), recule d’une place, passant de la 5e à la 6e position. La présidente du Brésil, Dilma Rousseff est 7e.

C’est la dixième fois que la chancelière allemande est en tête de cette liste. "Elle a remporté en décembre 2014 un troisième mandat de quatre ans à la tête de l’économie la plus dynamique d’Europe, faisant d’elle la plus ancienne élue en poste de l’Union européenne" explique Forbes, qui souligne qu’elle a aussi "combattu une récession nationale durant la crise économique mondiale et est cœur des efforts pour essayer d’aider la Grèce à relancer son économie".

Seule son actuelle dauphine, Hillary Clinton, peut mettre en danger le titre d’Angela Merkel, selon Forbes. La candidate à la Maison Blanche était en 2014 à la sixième place de cette liste annuelle des 100 femmes les plus puissantes du monde.

Dix-neuf femmes y font leur entrée, notamment la chanteuse américaine Taylor Swift, âgée de 25 ans et qui devient aussi la benjamine de cette liste. Les 100 femmes les plus puissantes du monde travaillent dans la technologie, la politique, les affaires, la finance, les médias, le monde du spectacle, dans des organisations caritatives ou sont milliardaires.

Leur puissance a été définie par Forbes en fonction de leur fortune, de leur puissance médiatique, de leur impact et de leurs sphères d’influence.
La liste compte huit chefs d’Etat et 15 milliardaires. Parmi celles qui ont disparu cette année, la chanteuse américaine Lady Gaga ou la chef de l’opposition birmane Aung San Suu Kyi.