Après les banques de sperme et de sang, voici maintenant que la banque des matières fécales voit le jour.
La première banque de selles avait été créée en 2012 aux Etats-Unis sous le nom d’OpenBiorme. Cette grande réserve a pour objectif de collecter les matières fécales afin de permettre aux spécialistes de faire des recherches plus approfondies sur la transplantation fécale. Ce traitement permettant de lutter contre certaines maladies de l’intestin est encore récent.
Suite à la banque de sperme et de sang, voici donc que vient l’ère des banques d’excréments. Le principal fondateur de cet établissement peu commun est Mark Smith et la maison fournit des échantillons de matières fécales à 122 hôpitaux dans 33 différentes états aux États-Unis, comme le rapporte Slate.fr.
L’opération consiste surtout à remettre dans les intestins de bonnes bactéries. Elle favorise aussi la suppression de la C.diff, une bactérie qui produit des toxines nocives pour les intestins. Cette dernière provoquerait la mort de 14 000 Américains par an, d’après les statistiques.
Comme la transplantation fécale se fait de la même manière que pour les greffes d’organes, il est donc nécessaire d’avoir recours aux donneurs. Les donneurs déclarés en bonne santé sont rémunérés 40 dollars, soit 30 euros environ, pour une visite de 30 minutes par jour. Selon les informations recueillies par Metronews, la banque encourage les donneurs à donner à leurs matières fécales des surnoms évocateurs comme "Super Pooper", "King of poop", "Winnie the Poo" ou "Vladimir Pootin".