Pour le président américain, les risques d’une épidémie d’Ebola dans son pays étaient "extrêmement faibles", mais il a appelé ses homologues à travers le monde à s’engager plus pour juguler l’épidémie.
Le président Barack Obama, dont les propos ont été rapportés par RTL aujourd’hui, s’était exprimé à l’issue d’une rencontre à la Maison Blanche avec les autorités sanitaires et des responsables de son Conseil de sécurité nationale, hier : "Etant données les mesures mises en place, la qualité de notre système de santé et la nature du virus Ebola qui ne se transmet pas facilement, les risques d’une épidémie d’Ebola aux Etats-Unis sont extrêmement faibles", a-t-il dit.
"Nous n’avons pas une marge d’erreur importante", a-t-il cependant souligné, rappelant que les procédures doivent impérativement être respectées dans les aéroports et de nouveaux protocoles étaient à l’étude pour renforcer le contrôle des passagers à la fois au départ en Afrique de l’Ouest et à l’arrivée aux Etats-Unis.
L’état de santé du libérien hospitalisé au Texas restait hier "très grave mais stationnaire". Il s’agit de la première personne à avoir été diagnostiquée avec le virus Ebola hors d’Afrique. Le président américain a par ailleurs jugé que la réponse de la communauté internationale face à l’avancée de l’épidémie en Afrique de l’Ouest était insuffisante.
"Certains pays ne sont pas montés en puissance aussi rapidement que nécessaire", a-t-il déclaré. "Certains grands pays ne font pas assez", a-t-il ajouté, sans citer de noms. "Je vais mettre la pression sur les chefs d’Etat et de gouvernement à travers le monde pour qu’ils fassent tout ce qu’ils peuvent pour se joindre à nous", a-t-il ajouté.
Le Pentagone pourrait déployer au total près de 4 000 soldats en Afrique de l’Ouest pour contribuer à la lutte contre l’épidémie d’Ebola, un effectif supérieur d’un millier d’hommes de plus que prévu.