Des affrontements ont éclaté à Sao Paulo entre forces de l’ordre et manifestants hostiles à l’organisation de la compétition au Brésil. La police a lancé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Selon les médias locaux, rapportés par Le Parisien, quelque 300 manifestants anti-Mondial ont abordé les rues de Sao Paulo, non loin du stade Maracana de Rio de Janeiro, pour demander la libération des autres manifestants arrêtés lors des précédant rassemblements, dans la nuit du lundi au mardi.
Les policiers ont dû une nouvelle fois déployer leur force le 2 juillet pour maîtriser un rassemblement anti-Mondial. Environ 250 policiers, appuyés par des collègues à moto et en voiture ont repoussé les manifestants pour éviter une débandade, mais visiblement la manifestation a dégénéré note-t-on sur Le Parisien.
Un journaliste de l’AFP a assisté à l’interpellation de trois manifestants, dont les camarades s’indignaient aux cris de "fascistes !". Les policiers ont également chargé des tirs aux balles de caoutchouc sur plusieurs petits groupes de jeunes cagoulés, les faisant reculer vers le point de départ de la marche, à environ un kilomètre du stade.
Selon les manifestants, ces rassemblements ne cesseront pas même après la Coupe du Monde. "Cela ne se terminera pas avec le Mondial. Même si le Brésil l’emporte, la Coupe n’apportera rien aux pauvres, à ceux qui vivent dans les favelas, aux démunis", a déclaré à l’AFP, Pablo Rodriguez, un fervent anti-Mondial.
Depuis le coup d’envoi du Mondial, le 12 juin, des rassemblements ont été organisés dans la plupart des villes où se disputaient des matchs et ont rassemblé 200 personnes en moyenne. Samedi 28 juin, alors que le match Colombie-Uruguay (2-0) se déroulait, les policiers ont dû tirer des grenades de gaz lacrymogène sur les manifestants qui voulaient se rapprocher du stade.