Deux étudiants africains, un Burkinabé et un Burundais, ont été récompensés par une université californienne pour avoir inventé un savon qui permet d’éloigner les moustiques et donc de lutter contre le paludisme.
Moctar Dembélé, originaire du Burkina-Faso et son collègue du Burundi Gérard Niyondiko, ont été primés par l’université de Berkeley en Californie pour avoir mis au point le "Fasoap", un
savon répulsif anti-moustique, qui éloigne les insectes vecteurs du paludisme et tue leurs larves.
Grâce à leur invention, les deux étudiants africains, qui poursuivent leurs études supérieures dans un institut burkinabé - l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement - ont récemment décroché le premier prix du concours Global Social Venture Competition (GSVC), selon la presse locale.
Ce savon révolutionnaire suscite un nouvel espoir dans la lutte contre le paludisme, une maladie qui tue chaque année plus de 650 000 personnes dans le monde.
Le Fasoap ou Faso soap est fabriqué exclusivement avec des produits locaux, dont de la citronnelle, du karité et "des ingrédients gardés secrets". Ce savon anti-moustique, utilisé pour le bain ou pour la lessive, a la vertu de repousser les moustiques et tuer les larves dans les eaux stagnantes. Côté commercial, ce savon sera vendu à 46 centimes d’euros l’unité, dont le poids n’a pas été mentionné à ce stade du projet.
Outre leur trophée, Moctar Dembélé et Gérard Niyondiko se sont vus remettre une somme de 25.000 dollars de la part de l’université californienne, ainsi que 1 500 dollars, comme prix du public.