La rencontre s’est terminée par 1 à 1. Après les déceptions causées par l’entrée en lice de l’Argentine, des Pays-Bas ou de l’Angleterre, on attendait enfin une rencontre à la hauteur des attentes. Cette rencontre, ce fut Slovaquie - Nouvelle-Zélande, disputée tout à l’heure à Rustenburg. Pouvant largement prétendre au titre d’affiche la moins séduisante du tournoi – en balance peut-être avec Suisse-Honduras –, ce match aura tenu toutes ses promesses : déchet technique, duels rugueux, jeu lent et... un terne match nul à la clé.
Selon les observateurs, la première demi-heure de jeu, a été digne d’un Paris FC-Troyes, vuvuzelas en plus. Aux drops des Néo-Zélandais répond le toque version slovaque : trois passes rapides et une ouverture imprécise dans la profondeur, qui finit en sortie de but.
Les coéquipiers de Marek Hamsik ont visiblement trop peur de mal faire, pour leur première participation en Coupe du monde, et jouent timidement face à des Néo-Zélandais bien regroupés. Il faut attendre les quinze dernières minutes de la première période pour sortir de la torpeur digestive.
Sestak et Vittek, bien épaulés par Hamsik, se montrent enfin dangereux, tout en débordements et en frappes puissantes. Du côté des "All Whites", Smeltz manque de peu de marquer sur une reprise du gauche déviée par Mucha.
La molle domination slovaque est finalement récompensée au retour des vestiaires. Sur un bon centre de Sestak, après un débordement en relais avec Weiss (à la ville le fils du sélectionneur), Vittek place une tête hors de portée pour Paston (1-0, 50e). Les Slovaques peuvent enfin jouer libérés et le Paris FC se fait Paris-Saint-Germain : de l’envie, du jeu et... des ratages à la finition. Stesak, Vittek, Hamsik, Weiss jouent juste mais manquent d’efficacité pour mettre ce deuxième but qui leur tend les bras.
Et ce sont finalement les "All Whites" qui font preuve de réalisme en marquant dans les arrêts de jeu, sur leur seule occasion franche de la seconde mi-temps. Le centre de Smeltz trouve pour une fois preneur, en la personne de Reid, qui place une belle tête dans le petit filet de Mucha.
La Slovaquie peutavoir de sérieux regrets pour avoir bêtement laissé échapper les trois points de la victoire ; la Nouvelle-Zélande peut espérer repousser la date de son retour rapide à la maison ; le commun des mortels peut se préparer à un Portugal - Côte d’Ivoire (mardi à 18 heures, horaire de la Réunion) qui s’annonce d’une autre teneur.