Les six otages français retenus au Sahel par Aqmi sont "vivants" et "en bonne santé", a indiqué le président du Nigeria, Mahamadou Issoufou, hier soir sur la chaîne France 24.
Le chef de l’Etat nigérien s’est toutefois refusé à donner plus de détails. "Vous me permettrez de ne pas en dire plus", déclare-t-il.
Sur les six otages, quatre sont des employés du groupe nucléaire public Areva et de son sous-traitant Satom. Ils ont été enlevés par des combattants d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) le 16 septembre 2010 à leur domicile à Arlit dans le nord du Niger.
Deux autres ont été kidnappés par des hommes armés, réputés proches d’Aqmi, le 24 novembre 2011 dans leur hôtel à Hombori, au nord du Mali.
La perspective de libération des otages français semble éloignée en raison de la crise au Mali, un pays coupé en deux dont le nord est tombé aux mains des groupes armés islamistes et touareg. Cette situation "compliquait sérieusement" les négociations menées depuis des mois, déplorent les autorités françaises.