La France est entrée en guerre contre la Libye. Pour la deuxième journée consécutive, les missiles continuent de siffler au-dessus de la Libye. La coalition internationale bombarde le pays par les airs mais également en mer.
Après plusieurs semaines d’hésitations, la coalition internationale est passée à l’offensive en Libye samedi 19 mars. La France a ouvert le feu en premier afin de stopper la répression de la révolte lancée contre le régime Kadhafi. "Washington et Londres ont lancé plus de 110 missiles de croisière Tomahawk à partir de navires et sous-marins à partir de samedi à 20h00 contre plus de 20 objectifs, dont des systèmes de défense antiaérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous sur la côte méditerranéenne de la Libye".
Cette intervention a été ouverte par une frappe aérienne française contre un véhicule des forces pro-Kadhafi samedi 19 mars. Des chasseurs bombardiers britanniques Tornado ont également participé aux raids.
Selon un bilan provisoire de source officielle libyenne, "48 personnes ont trouvé la mort et 150 ont été blessées dans ces attaques, dont 26 à Tripoli".
Tôt ce dimanche 20 mars, un bombardement aérien a de nouveau visé Tripoli. Quelques heures après le début des opérations, le colonel Kadhafi - dans un court enregistrement sonore - a menacé de "transformer la mer Méditerranée en champs de bataille" tout en affirmant que les "dépôts d’armes" sont ouverts pour défendre la Libye.
Alors que la coalition internationale bombarde des cibles militaires en Libye, Mouammar Kadhafi réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité. Selon lui, le peuple libyen fait face à une "agression coloniale".