Lundi 9 décembre, 2 soldats français ont été tués à Bangui dans le cadre de l’opération Sangaris. Le président Hollande doit se rendre sur place dans ce mardi soir.
"Deux soldats français du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de Castres (Tarn) sont morts à Bangui, en Centrafrique, dans la nuit de lundi à mardi" a annoncé l’Elysée ce mardi 10 décembre, dans la matinée.
Ces deux parachutistes du 8e RPIMA ont trouvé la mort lors d’accrochages à Bangui, peu de temps après le coup d’envoi de l’opération Sangaris. Le président de la République française, qui a prévu de se rendre sur place dans la soirée de mardi, a fait part de son "émotion" dans un communiqué. "Ils ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d’autres."
Le chef de l’État "adresse avec émotion ses sincères condoléances" à leur famille et à leurs proches et "renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l’accès de l’aide humanitaire".
Il s’agit des premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement le week-end dernier de 1600 soldats français en Centrafrique en appui aux forces africaines.
Ce matin, l’Élysée avait annoncé que le président de la République se rendra en Centrafrique dans la soirée, après avoir assisté à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela.