Cinq étrangers dont deux Français ont été enlevés sur une plateforme pétrolière au large de Lagos au Nigéria dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 novembre.
L’information a été confirmée par un responsable de l’entreprise Afren qui gère la plateforme. Deux Français, deux Américains et un Canadien ont bien été enlevés sur la construction lors d’une attaque qui a fait deux blessés. Dans un premier temps, Afren avait annoncé l’incident dans un communiqué qui évoque une faille dans la sécurité sur le site appelé High Island VII et le rapt de 5 membres de l’équipe. Dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 novembre, un groupe d’hommes armés ont pris d’assaut la plateforme située dans le champ pétrolifère Okoro, dans le Golfe de Guinée.
A Paris, le Ministère des Affaires étrangères, par l’intermédiaire de son porte-parole Bernard Valero, avait fait part de son inquiétude que des français se trouvent parmi les otages. "Nous avons des indications concernant un enlèvement au large de Lagos, au Nigeria, et la possible présence de deux ressortissants français parmi les personnes enlevées". Pour l’heure, les autorités françaises n’ont reçu aucune revendication ou communication officielle. "Nous cherchons à vérifier ces indications et sommes en phase active de contacts et d’acquisition d’informations", a précisé Bernard Valero.
Il est à noter que les actes d’enlèvement et de sabotage touchant le secteur pétrolier est fréquent dans le delta du Niger. Des gangs armés qui y opèrent affirment lutter au nom d’une plus juste répartition de la manne pétrolière. En septembre, trois français et un thaïlandais ont été enlevés lors de l’attaque de leur bateau opérant dans la zone pétrolifère. Ils sont toujours aux mains de leurs ravisseurs actuellement.