Centrafrique-actualités/SIPA-Jerome Delay/AP/SIPA
L’identité des victimes n’est pas encore connue. La Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique a toutefois affirmé qu’un travailleur humanitaire de l’Unicef figure parmi les six personnes tuées dans le nord-est du pays.
D’après le communiqué de la Minusca mercredi, la mission de l’ONU en Centrafrique, six travailleurs humanitaires ont été tués dans le nord-ouest du pays, près de Markounda. L’attaque s’est produite en plein jour dimanche 25 février. Les six victimes, un responsable éducation de l’Unicef, deux fonctionnaires du ministère de l’Education et trois membres de Bangui sans frontières, une ONG partenaire de l’Unicef, se dirigeaient vers Markounda dans le nord-ouest du pays. Ils devaient effectuer une formation de maîtres parents lorsqu’ils ont été tués. Selon les informations relayées par RFI, les six personnes ont reçu une balle dans la tête et leur voiture a été incendiée.
Pour le moment, les autorités n’ont pas encore confirmé les auteurs de ce massacre. La Minusca a toutefois condamné cet acte qu’elle qualifie de brutal et d’insensé. "La Minusca condamne le meurtre d’un personnel de l’Unicef et de cinq autres travailleurs humanitaires près de Markounda, nord-ouest de la RCA, et présente ses condoléances aux familles et collègues des victimes", est-il indiqué dans son communiqué relayé par le quotidien Ouest France. Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’Unicef pour l’Afrique de l’ouest et du centre s’est dit choqué et attristé par la mort de leur collègue et de cinq autres travailleurs de l’éducation.
Markounda est souvent le théâtre de violences depuis fin 2017. Plus de 65 000 personnes ont déjà quitté les combats pour se réfugier à Paoua, l’un des chefs-lieux de la préfecture de l’Ouham Pendé. En 2017, au moins treize travailleurs humanitaires ont été tués en 2017 en Centrafrique, dans des attaques similaires.
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All of us at UNICEF are deeply saddened and shocked by the killing of our colleague, along with five other education workers, in attack against humanitarian workers in the Central African Republic : https://t.co/MLd5enfGyN
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— MINUSCA (@UN_CAR) 28 février 2018
