Ces affrontements communautaires ont eu lieu dans la région d’Oromiya en Ethiopie. Cette province instable était déjà le théâtre de manifestations sanglantes en 2015 et 2016.
Ces violences communautaires survenues dans la province d’Oromiya en Ethiopie font suite à des manifestations organisées à Celenko, ville de même région. Selon les chiffres communiqués par les responsables locaux, au moins 61 personnes sont décédées. Les raisons exactes de ces affrontements restent encore dans l’ombre dans l’attente de nouveaux éléments.
Depuis jeudi, 29 personnes de l’ethnie des Oromos ont perdu la vie, rapporte un porte-parole des autorités régionales cité par Le Figaro. Ces victimes sont décédées à la suite de tirs orchestrés par des assaillants somaliens dans les districts de Hawi Gudina et de Daro Lebu, précise la même source. Ces violences ont ensuite causé des représailles des Oromos contre un autre district. En conséquence, 32 morts ont été recensés, dont les Somaliens qui se sont réfugiés dans cette région après avoir fui de précédentes exactions. De son côté, le président de la région ignore les donneurs d’ordre pour le déploiement de ces troupes.
La province d’Oromiya en Ethiopie est déjà réputée pour son instabilité. D’après toujours les responsables locaux, des manifestations sanglantes y ont déjà éclaté en 2015 et 2016.