Mohamed Tamalt, un journaliste algérien âgé de 42 ans, est décédé en prison dimanche 11 décembre. Il avait été condamné à deux ans de prison pour avoir critiqué le président Abdelaziz Bouteflika, et mort des suites d’une infection pulmonaire, selon l’administration pénitentiaire.
Mohamed Tamalt a été emprisonné fin août, rappelle France 24. L’organisation de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) a demandé l’ouverture d’une enquête après son décès survenu dimanche 11 décembre à la prison de Bab el Oued d’Alger. Critique du pouvoir, le journaliste avait été condamné au mois de juillet à deux ans de prison pour offense au président de la République Abdelaziz Bouteflika.
Me Amine Sidhoum, son avocat, a confirmé la mort de Mohamed Tamalt qui avait entamé une grève de la faim il y a trois mois. Le journaliste, âgé de 42 ans et hospitalisé depuis fin août, est mort des suites d’une infection pulmonaire, a de son côté affirmé l’administration pénitentiaire algérienne dans un communiqué. L’homme était soigné pour cette infection découverte par les médecins il y a dix jours, selon un communiqué officiel.
Mohamed Tamalt avait entamé une grève depuis le jour de son arrestation le 27 juin, selon l’organisation de défense des droits de l’Homme Human rights watch (HRW). Les accusations portées contre lui étaient relatives à des contenus "diffusés sur sa page Facebook, notamment un poème contenant des vers insultant M. Bouteflika", avait poursuivi HRW. Amnesty International a également appelé dimanche 11 décembre les autorités algériennes à ouvrir une enquête "indépendante, approfondie et transparente" sur les circonstances de la mort de Mohamed Tamalt. De son côté, RSF s’est dite "choquée" par la mort du journaliste.
Mohamed Tamalt, qui avait également la nationalité britannique, animait une page Facebook sur laquelle il publiait des contenus mettant en cause des responsables du pays ou des membres de leur famille.
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