Congo : des violences à Brazzaville font au moins 17 morts

Un trouble et plusieurs questions en suspens
Brazzaville est actuellement dans le flou depuis cette "attaque terroriste" qui avait fait 17 morts et qui a poussé des milliers de personnes à évacuer en urgence les quartiers sud, ce lundi 4 avril. Si le gouvernement congolais tend à accuser un ancien chef de milice, Frédéric Bintsamou, par rapport à ces troubles, des voix exigent tout de même une enquête indépendante. Tel est le cas de Guy-Brice Parfait Kolélas, allié politique de cet ex-rebelle, qui a déclaré qu’il ne se satisfaisait pas de ces explications.

La reconnaissance des résultats des dernières élections
Trois agents des forces de l’ordre, 2 civils et 12 assaillants auraient trouvé la mort au cours de cette attaque terroriste dans les quartiers sud de la capitale, d’après les dires de Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement congolais. De son côté, Charles Zacharie Bowao, coordonnateur des deux plateformes politiques soutenant la coalition anti-Sassou, a pointé du doigt "l’environnement trouble, semblable à un état de siège", qui a précédé l’annonce de la Cour Constitutionnelle. "L’objectif pour nous est d’obtenir, avec l’appui de la communauté internationale, la reconnaissance des résultats sortis réellement des urnes", a-t-il fait valoir.

Les habitants préfèrent passer la nuit au-dehors
Les forces de l’ordre congolais étaient encore dans la zone sud en début de soirée de ce mardi 5 avril pour prévenir une quelconque attaque terroriste. Les quartiers sont pourtant restés vides, la population se faisait rare et discrète. Quelques dizaines d’habitants ont commencé à rentrer, mais la majorité des personnes qui avaient fui la veille craignent toujours pour leur insécurité. Ils ont donc décidé de passer une seconde nuit loin de leur domicile

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