En visite à Bamako jeudi, Manuel Valls n’a pas mâché ses mots en désignant la lutte contre le djihadisme. Pour lui, les attaques lancées par la France contre ce mouvement terroriste est "un combat essentiel de l’humanité contre la barbarie".
Le Premier ministre français, Manuel Valls, de passage à Bamako jeudi soir a tenu à rappeler les promesses que la France avait faites aux dirigeants et au peuple malien. La France, qui depuis 2013 intervient militairement dans le pays "continue à se porter garant de l’accord de paix", a-t-il affirmé selon le site français de 20 Minutes.
L’opération Serval, lancée en janvier 2013 pour lutter contre les représailles des djihadistes qui terrorisent le Nord du Mali en est la preuve. Le chef du gouvernement a réitéré cette volonté de la France à aider le Mali dans cette lutte contre le terrorisme durant son entretien avec le Président de la République de ce pays africain, Ibrahim Boubacar Keïta.
Après l’opération Serval, un autre programme a fait ses preuves sur le terrain et qui a été particulièrement efficace. "Le combat se poursuit aujourd’hui avec l’opération Barkhane. Barkhane est un succès reconnu partout dans le monde", a déclaré fièrement Manuel Valls. Il est à noter que l’opération Barkhane a succédé à Serval depuis le mois d’août 2014. Ce programme touche une zone très importante englobant le Sahel et le Sahara.
En rencontrant la communauté française installée au Mali, Manuel Valls n’a pas manqué de la rassurer et de la remercier. "Malgré les épreuves et les dangers, vous êtes restés et d’autres vous ont rejoints", a-t-il annoncé.
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