Sayyid Azim/AP/SIPA
Alors que le Kenya ne s’est pas entièrement remis des événements de Garissa, un autre campus vient de subir de lourdes pertes humaines. Ce serait des explosions accidentelles qui ont semé la panique au point d’entraîner une bousculade meurtrière.
Une attaque islamiste fictive
La phobie de la menace islamiste plane toujours autant sur le Kenya suite au massacre qui s’est perpétré à l’université de Garissa. Alors que des explosions accidentelles se sont déroulées dans le campus de Kikuyu à proximité de Nairobi, les étudiants ont cru à un nouvel attentat. Cette pensée a créé un grand mouvement de panique entraînant une grande bousculade qui a causé la mort d’un étudiant et fait 150 blessés. La réelle cause qui, dans la matinée du dimanche 12 avril, a provoqué ces détonations aurait été un câble électrique défectueux. Les étudiants étaient en plein sommeil et ont été réveillés à la hâte. Plusieurs d’entre eux se sont jetés dans le vide par la fenêtre de leur chambre. Certains se trouvaient au cinquième étage mais cela ne les a pas arrêtés.
Un mort et plusieurs blessés
Durant ces sauts par la fenêtre, l’un des étudiants est décédé. Même si la résidence n’a pas été touchée directement par ces explosions, il aura suffi de peu pour provoquer une véritable panique. D’après le Professeur Mbithi, la bousculade a également été l’une des raisons ayant fait de nombreux blessés mis à part les sauts dans le vide. Concernant l’état de ces étudiants, "la plupart souffrent de blessures légères et ont pu quitter l’hôpital", a-t-il déclaré. Pour rappel, le campus est situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la capitale kényane.
