A l’heure où la production du café est en plein essor, il semblerait qu’il existe encore des pays africains où l’exploitation est laissée à l’état sauvage.
L’Ethiopie, premier producteur de café sauvage
Dans la forêt Arena, une des plus grandes de l’Ethiopie à 350 km au sud de la capitale Addis-Abeba, le café Arabica pousse à l’ombre des grands arbres, à environ 1800 m d’altitude. Les graines ne nourrissent pas uniquement les babouins, elles sont également la source de survie des fermiers locaux. "La forêt est vitale pour notre survie, parce que le café nous apporte beaucoup, si nous n’avions pas cette forêt, nous ne serions pas en mesure de récolter et de produire ce café.", déclare un des fermiers, également producteur local.
Malgré les contraintes de récolte qu’engendre la forêt, son marché intéresse les habitants de la région et le pays est devenu actuellement le principal fournisseur de l’Italie.
La forêt est importante pour le café
Pourquoi cette étrange mode d’exploitation ? Il semblerait en effet que le café survit grâce aux arbres qui l’entourent. Si ceux-ci venaient à être coupés pour laisser place à un champ de café, le produit aura une durée de vie très limitée. Le café qui pousse dans la jungle peut perdurer d’où son importance pour les habitants locaux.
Le café est la principale culture d’exportation de l’Ethiopie mais les agriculteurs travaillent ici à très petite échelle. Les caféiers sauvages ont un rendement plus faible que leurs cousins cultivés et leurs fèves doivent être séchés lentement en utilisant des méthodes industrielles.