Malgré leur lourdeur, ces drames sont le lot annuel des populations dans ces deux pays.
L’Orient Le Jour rapporte que l’état de catastrophe naturelle a été décrété mardi dans un tiers du Malawi après des inondations dues à de fortes pluies ayant provoqué au moins 19 morts, tandis que le Mozambique voisin, où 18 enfants sont portés disparus depuis lundi, a été placé en alerte rouge.
L’alerte s’applique aux régions du centre et du nord du Mozambique. "La situation s’est aggravée en 24 heures, particulièrement dans les bassins des fleuves Zambeze et Licungo (centre)", a indiqué à l’agence d’information du Mozambique (AIM) Carmelita Namashulua, ministre mozambicaine de l’Administration d’Etat et directrice du Centre national des opérations d’urgences (CENOE).
Le fleuve Licungo est sorti de son lit de 12 mètres lundi coupant notamment la Route nationale 1, reliant le nord et le sud du Mozambique. Vingt-cinq enfants qui se trouvaient dans les parages ont été emportés par la montée des eaux, et d’après la ministre, 18 restent toujours portés disparus.
D’autres axes de circulation majeurs ont subi des dommages importants mardi à travers le pays, comme la ligne de chemin de fer reliant Nampula à Niassa (nord). L’Institut national mozambicain de météorologie (INAM) prévoyait des précipitations jusqu’à jeudi pour ces mêmes régions, qui sont sous la menace d’une forte dépression tropicale.
La saison des pluies au Mozambique va globalement d’octobre à mars et les inondations provoquent chaque année des morts et des dégâts importants. En 2013, les inondations avaient engendré plus d’une centaine de victimes et 250.000 sinistrés.