Une mine d’or clandestine s’est effondrée à Sakassou, au centre de la Côte d’Ivoire. Cinq mineurs illégaux sont morts dont des enfants.
Une source officielle à Abidjan a indiqué à l’AFP hier que cinq personnes ont été tuées lundi dernier dans l’effondrement d’une mine d’or clandestine. Comme le rapporte Le Figaro, parmi ces mineurs clandestins se trouvaient des enfants.
L’administrateur de la société Global Minerais, Jacob N’Zi, propriétaire d’un permis de recherche d’or à proximité du site où s’est produit l’accident, a affirmé : "cinq personnes sont mortes par éboulement qui a aussi fait quatre blessés graves". Le préfet de Sakassou, Ange Tchikaya Kouakou, a quant à lui précisé que toutes les victimes sont de "nationalité burkinabè exploitant une mine clandestine à travers l’activité de l’orpaillage". Le préfet a également déploré la "régularité de ces genres d’accidents" sur le site.
En début d’année, une quatrième mine d’or a été inaugurée dans le sud-ouest du pays afin d’accroître à 16 tonnes par an la production aurifère nationale. Actuellement, le pays produit 13 tonnes par an. Bien que le sous-sol ivoirien soit riche, (or, diamant, fer, nickel, manganèse, bauxite et cuivre), l’activité minière ne représente pas plus de 5% du PIB, indique le ministère des mines. De plus, seuls l’or et le manganèse sont exploités industriellement. De ce fait, des milliers d’orpailleurs ont fait leur apparition, exploitant illicitement l’or dans des dizaines de mines artisanales à travers le pays.
