Ces trois dernières semaines, plus de la moitié des victimes d’Ebola sont décédés. Une lourde statistique dont on ne sait encore si c’est le commencement ou le début de la fin.
Le virus d’Ebola a actuellement tué 2 288 personnes dans la partie ouest de l’Afrique. Les cas recensés étaient pourtant au nombre de 4 296, d’après le bilan de l’Organisation Mondiale de la Santé délivré le 6 septembre. La moitié des cas ce sont déclarés au cours de ces derniers 21 jours.
Et les semaines à venir ne s’annoncent pas plus reluisantes. Au cours de ces trois dernières semaines, 47% des décès et 49% des cas ont été signalés. "Plusieurs milliers de nouveaux cas d’Ebola sont attendus au Liberia dans les trois prochaines semaines", a tenu à prévenir lundi l’organisation de l’OMS, des propos rapportés par Europe1. Celui-ci a d’ailleurs réitérer le projet d’arrêt de la propagation du virus dans les zones où le nombre de cas augmente de façon exponentielle, à savoir la capitale de Monrovia. Pour l’heure, l’idée est surtout de freiner l’augmentation du nombre de contamination possibles.
Ce lundi, l’Union Africaine avait demandé aux autres pays de lever l’interdiction concernant la circulation dans les terres africaines. Ceci est fait afin que les personnes puissent favoriser les activités économiques, a déclaré l’organisme. Toutefois, Nkosazana Dlamini-Zuma, président de la Commission de l’Union africaine, a indiqué que "des mécanismes de surveillance adéquats devaient être mis en place" dans les infrastructures de transports et de communications.