Une conférence a été mise en place par plusieurs organisations sanitaires de la région Sub-saharienne d’Afrique pour parler de la lutte contre le paludisme sur les territoires africains.
Suite aux nombreuses actions déjà réalisées comme l’amélioration du traitement des malades ou encore les pulvérisations internes des moustiques dans les domiciles, on peut noter clairement une hausse du progrès et des performances sur les actions antipaludiques. Selon les experts, les îles Mohéli et Anjouan sont en phase de pré-élimination avec des statistiques de paludisme proche de zéro.
D’après les actions favorables du Programme de Lutte contre le Paludisme, la Grande Comores se trouve actuellement sous zone de contrôle avec ses nombreux cas qui subsistent encore dans les régions reculées. Des efforts restent encore à accomplir sous les prochaines années afin de pouvoir appliquer cette éradication totale. Selon les objectifs, le cas de paludisme dans le pays devrait être éliminé vers 2020 avec 0 cas autochtone vers 2017.
La surveillance épidémiologique sera également une bataille de plus. En effet, la transmission du paludisme en local comme vers l’étranger facilite sa prolifération. D’après les directives stratégiques mises en place, une transition entre le plan de contrôle actuel vers une tactique d’élimination adaptée sera instaurée. Cette réorientation sera suivie par des moyens afin d’atteindre cet objectif d’élimination radicale.
La situation géographique et climatique de Comores permet justement cette élimination totale du paludisme d’après les organisations sanitaires comme l’OMS. Face à ces chiffres satisfaisants, le Fonds Mondial s’est prononcé en faveur de l’action avec un investissement pouvant aller jusqu’à 2017, un secours financier qui permettra aux Comores de pouvoir éradiquer totalement le paludisme et de sécuriser le plan touristique de ce côté médical.