Le nord de Congo-Brazzaville a été le théâtre de violents affrontements entre les ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC) et les forces de l’ordre. Le dernier bilan fait état de 11 morts.
Dimanche, des affrontements ont éclaté entre les ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC) et les forces de l’ordre durant lesquels 11 personnes dont 3 policiers ont été tuées. Udjani Mangbama, l’ancien chef rebelle fait partie des victimes de ces échauffourées qui ont eu lieu à Owando, 500 km au nord de Brazzaville –Congo.
Selon la police locale, au moins 4 assaillants sont morts, 4 ont fait l’objet d’une arrestation et 8 ont réussi à prendre la poudre d’escampette.
Selon le porte-parole du gouvernement, il a été abattu lors d’un échange de tirs avec les policiers du Congo. "Je peux confirmer que Udjani, le chef des rebelles Enyele, qui était en asile au Congo-Brazzaville était tué au cours d’une fusillade qu’il a provoquée en résistant à un contrôle de routine de la police dans la ville d’Oando à l’intérieur de la République du Congo", a annoncé Lambert Mende.
Armés de gourdins, de machettes et de deux fusils automatique, des hommes originaires de la RDC ont tué deux capitaines et un brigadier-chef, précise le journal en ligne la Star du Congo.
Depuis début avril, mois où la chasse aux délinquants et clandestins appelée opération « Mbata ya mikolo » ou « Gifle des aînés » menée par la police de la République du Congo, a commencé, près de 80 000 ressortissants de la République démocratique du Congo ont quitté la capitale.
Samedi dernier, le ministre des Médias a annoncé la construction d’un centre pour accueillir ces expulsés du Congo-Brazzaville. Lui de préciser qu’"un site beaucoup plus approprié » sera ouvert « dans la commune de Maluku".