Heidi Levine/SIPA
Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, s’est montré clair ce jeudi 19 novembre. Il a prévenu que les États-Unis prendront des mesures "immédiates" contre les organisations liées au mouvement BDS pour le boycott d’Israël.
Le BDS (ou Boycott, désinvestissement, sanctions) est une campagne mondiale de boycott culturel, économique, ou scientifique d’Israël, qui a pour but de presser le pays à mettre fin à l’occupation et la colonisation des sols palestiniens.
Pour Israël, ce ‘mouvement’ prône l’antisémitisme et remet en cause l’existence de l’Etat hébreu, ce que BDS réfute. D’ailleurs, une loi en vigueur depuis 2017 permet à Israël d’interdire l’entrée des étrangers sur son territoire, qui sont accusés de soutenir la campagne.
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"Aujourd’hui, je veux faire une annonce (...) nous allons prendre des mesures immédiates pour identifier des organisations impliquées dans la campagne de haine menée par le BDS et retirer le soutien américain à ces groupes", a affirmé Mike Pompeo dans des propos rapportés par la presse française. Il était alors aux côtés du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Au début de l’année, Mike Pompeo avait déjà accusé l’ONU d’un "parti pris anti-Israël" après la publication d’une liste d’entreprises qui opèrent dans les rangs israéliens, et qui sont considérés comme illégaux par le droit international. Pour le chef de la diplomatie états-unienne, cette situation a facilité la campagne du BDS et "délégitime Israël".
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