Le gouvernement a lancé un appel à la vigilance après la hausse du nombre de décès liés à la Covid-19 dans les Ehpad. Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie auprès du ministre de la Santé, a qualifié la situation de "préoccupante".
Le mot d’ordre actuel est d’éviter de retrouver les chiffres de la première vague dans les Ehpad. Depuis mi-octobre, le nombre de décès liés au coronavirus ne cesse d’augmenter dans ces établissements avec une moyenne de 163 pour la semaine écoulée. "La situation est préoccupante", a lâché Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie auprès du ministre de la Santé. A l’heure actuelle, c’est la tendance de fond qui est surtout inquiétante, car la proportion des Ehpad touchés par la pandémie est moindre. Si durant la première phase, presque tous les établissements franciliens ont enregistré des cas de Covid-19, actuellement, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie, la région Paca et les Hauts-de-France sont les plus frappées.
Brigitte Bourguignon s’est toutefois montrée rassurante en déclarant que les professionnels de santé étaient mieux armés pour cette seconde vague. De plus, "nous connaissons mieux le virus et son mode de propagation", a-t-elle lâché sur les propos relayés par le Huffington post. Malgré tout, la fatigue et la pression pèsent toujours dans le quotidien du personnel des Ehpad. Pour faire face à ces difficultés, le gouvernement envisage de recruter de jeunes professionnels de santé, encouragés par des offres de Pôle Emploi. En outre, des tests seront effectués chaque semaine auprès du personnel des Ehpad pour limiter la propagation du coronavirus par ce biais, sans pour autant être obligatoires. Les visiteurs sont également conseillés d’effectuer un test PCR dans les 72 heures précédant la visite, ou un test antigénique dans la journée en pharmacie.
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