Traquer des traces du coronavirus dans les eaux usées se révèle utile pour anticiper et agir avant que les premières contaminations ne soient signalées.
Il est possible de flairer l’endroit où le nouveau coronavirus pourrait frapper en traquant les eaux usées. Les marins-pompiers de Marseille (Bouches-du-Rhône) partent alors depuis cet été en quête des traces du virus dans les égouts de la ville. Une traque du virus qui est très utile pour pouvoir anticiper les contaminations et pouvoir ainsi protéger notamment les Ehpad.
Toutes les semaines, des échantillons d’eaux usées sont prélevés pour les 166 Ehpad de la ville de Marseille, rapporte Francetvinfo.fr. Les données sont fiables et permettent d’identifier les lieux où des contaminations ont eu lieu. Les cas à risque sont alors isolés et le nécessaire est effectué pour limiter les risques de contamination.
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Selon les explications du responsable du laboratoire des marins-pompiers de Marseille, Alexandre Lacoste, "on va utiliser les plans de l’Ehpad, des égouts, savoir où ça sort". Des fois lorsqu’on a "des doutes sur un connecteur. On va utiliser un marqueur fluorescent, et on va voir si on arrive à retracer", a-t-il encore ajouté.
Une start-up procède ensuite aux analyses des prélèvements. Parfois, il est possible de repérer l’endroit qui va connaître des cas de contamination au coronavirus jusqu’à six jours avant les premiers signes.
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