Dix-sept personnes, dont une élue écologiste de la mairie de Paris ont été mis en examen pour "blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs".
Vaste coup de filet des forces de l’ordre qui ont mis à jour un important réseau de blanchiment d’argent de la drogue entre le Maroc, l’Espagne et la région parisienne. 17 personnes ont été interpellées en France et en Suisse.
Elles ont été mises en examen pour "blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs", dont une élue parisienne, Florence Lamblin, adjointe d’Europe Ecologie Les Verts au maire du XIIIe arrondissement.
Suite à ces mises en examen, 7 personnes ont été incarcérées, suspectées d’avoir participé au trafic de stupéfiants ou à la collecte des fonds issus de ce trafic. Quant aux 10 autres suspects, ils ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire, dont Florence Lamblin qui s’est devait s’acquitter d’une caution de 80 000 euros.
L’élue parisienne a démenti toute implication dans ce réseau de blanchiment. Son avocat Me Jérôme Boursicain, a précisé qu’effectivement sa cliente possédait 350 000 euros sur un compte suisse depuis 1920, une somme qui provient d’un héritage familial.
Il ajoute qu’une "personne de confiance l’a mise en relation avec quelqu’un qui a rapatrié cet argent en France" et qui "s’est révélé impliqué" dans ce dossier de blanchiment, rapporte Ouest-France. Pour l’avocat sa cliente devrait être inquiétée tout au plus pour "une fraude fiscale" et non pour blanchiment.
Néanmoins, sous la pression politique Florence Lamblin a accepté de démissionner de son poste. Une mise en accusation qui laisse les élus écologistes "abasourdi", comme le député EELV Denis Baupin.
Sources : Ouest-France, Europe 1