Madagascar : un atelier de réflexion sur les violences à l’égard des filles et des femmes

Pour identifier les causes

Plusieurs cas de violences à l’égard des filles et des femmes ont été récemment enregistrés à Madagascar. Pour réduire, voire éliminer ce fléau, un atelier de réflexion est actuellement organisé au Centre Arrupe Madagascar, situé dans l’enceinte de l’Église catholique à Faravohitra, au centre d’Antananarivo. Durant 4 jours (du 25 au 28 novembre), les premiers acteurs en contact avec les victimes ainsi que les institutions spécialisées vont se concerter pour identifier les origines et les causes de ces violences, note Midi Madagasikara.

De nombreux participants

Plusieurs entités, institutions expertes et société civile, figurent parmi les participants à cet atelier de réflexion. Entre autres, nous pouvons citer l’Unicef, les ministères de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la Femme ainsi que celui de la Justice. La brigade Féminine de proximité, le commissaire divisionnaire de police, les magistrats spécialisés, ainsi que le centre d’accueil et acteurs religieux, MenEngage Madagascar, sans oublier doctorants et psychothérapeute qui vont y contribuer.

La base et l’objectif

Cet atelier est basé sur des expériences de prise en charge des victimes et de leurs familles, des leçons tirées des mécanismes de prévention et de gestion des violences de ces acteurs. Le Centre Arrupe Madagascar a signifié que "l’objectif est de mettre à l’écrit des orientations nouvelles à soumettre aux décideurs politiques et sociaux, aux acteurs de développement et aux églises".

Un viol par jour

Selon les données du ministère de la Justice, un cas de viol par jour, en moyenne, est enregistré cette année jusqu’au mois d’octobre. En 2019, 750 cas de viols ont été recensés avec 16 décès. Ces derniers temps, le nombre de cas de viols sur mineures, voire sur des bébés, a explosé sur la Grande Ile. Cet atelier de réflexion constitue alors un espace où s’ouvrira un débat de fond avec toutes les forces vives de la nation, note le quotidien.

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