Le 20 novembre est marqué par la journée internationale des droits de l’enfant et l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE).
Ce vendredi, le monde entier célèbre la journée internationale des droits de l’enfant.
Cette année, la journée se déroule dans un tout autre contexte. La Covid-19 plonge le monde dans une crise sanitaire, économique et sociale qui affecte les enfants et leur famille.
La situation sanitaire et économique, risque, selon l’association Vision du Monde, d’affecter durablement la réalisation des droits de l’enfant inscrits dans la CIDE.
Car en effet, la pandémie intensifie les risques de malnutrition, de violences et de décrochages scolaires.
Les fermetures scolaires ont empêché 90 % des élèves d’aller à l’école. Cette interruption perturbe l’apprentissage des enfants vulnérables pour lesquels l’accès aux outils d’enseignement à distance est limité, voire inexistant.
Ce sont au moins 500 millions d’élèves partout dans le monde pour qui l’apprentissage à distance reste hors de portée. Alors que 258 millions d’enfants et d’adolescents étaient déjà privés d’éducation avant la pandémie, cette tendance pourrait s’accentuer car certains enfants risquent de ne pas retourner à l’école une fois l’épidémie contenue.
La pandémie et ses restrictions ayant impacté de nombreuses familles, beaucoup font face à la pauvreté.
Ainsi les conséquences économiques de la pandémie de coronavirus entraînent la première hausse de la pauvreté dans le monde depuis des décennies avec plus de 71 millions de personnes qui ont basculé dans l’extrême pauvreté en 2020.
Une telle situation de crise peut avoir un impact psychologique fort sur les enfants, notamment une augmentation de leurs niveaux d’anxiété, de peur et d’inquiétude.
Le stress induit, qui s’ajoute aux restrictions, augmente également le risque de violences physiques, psychologiques et sexuelles faites aux enfants.