Consommer plus de 3,5 verres par jour aurait des conséquences néfastes sur la mémoire. L’alcool accélérerait le déclin de la mémoire de 1,5 jusqu’à 6 ans.
Un alcoolique est facilement repérable par son visage. Mais l’alcool n’atteint pas uniquement la peau. Il serait aussi responsable du déclin cognitif. C’est ce que révèle l’étude menée par les chercheurs d’Inserm et l’University College London sur 5 054 hommes et 2 099 femmes qui consistait notamment à tester leur mémorisation, leur raisonnement logique et leur "fluence verbale" à trois reprises.
Diminution de capacités d’attention et de concentration
Les résultats des études menées par l’Inserm ont démontré que les gros buveurs (plus de 36 grammes soit 3.5 verres par jour) sont exposés à un déficit de la mémoire. Ce déficit se caractérise par une diminution des capacités d’attention et de concentration. Pire encore, entre 40 et 60 ans, les gros buveurs risquent un déclin cognitif beaucoup plus rapide dans leur vieillesse.
Aucun risque pour les non-buveurs, les anciens buveurs et les buveurs modérés
Ce risque de déclin cognitif n’a pas été remarqué chez les hommes qui ne boivent pas, qui boivent mais modérément ou ceux qui ont arrêté de boire. Ces personnes présentaient les mêmes résultats aux tests qu’on leur a fait passer.
Vieillissement cognitif de 1.5 à 6 années
Par ailleurs, chez les gros buveurs, l’accélération de ce déclin cognitif était évaluée à 1.5 voire à 6 années, selon toujours les résultats de ces études. Il y a donc de grandes chances qu’un gros buveur de 55 ans ait les mêmes capacités de mémoire qu’un homme de 61 ans.