Le Sida signifie Syndrome d’immunodéficience acquise. C’est une maladie due à l’invasion d’un virus dénommé VIH dans l’organisme. Le Sida est mortel, il entraîne une diminution des capacités naturelles de l’organisme à se défendre contre les maladies infectieuses et le cancer. Il est sexuellement transmissible.
Le laboratoire ne détecte la séropositivité que 15 jours minimum après la contamination. Toutefois, une personne contaminée peut transmettre le virus même si elle ne tombe pas malade tout de suite.
Comme le virus se trouve dans les sécrétions sexuelles : le sperme ou les sécrétions vaginales, la transmission se fait au moment des rapports sexuels quand le virus est en contact avec une muqueuse (le tissu qui tapisse la bouche, le vagin, le pénis, l’anus).
Le VIH est aussi présent dans le sang des malades. Une personne saine peut ainsi se contaminer avec un objet souillé par le sang d’une personne porteuse du VIH : le fait est acquis chez les toxicomanes, échange de seringue ou autre matériel lors de l’injection de drogues, paille pour sniffer. Le risque existe aussi lors de soins chez un patient séropositif ou sur le point de l’être. Il arrive que le personnel soignant se pique malencontreusement après avoir fait une piqûre au malade.
Pour faire le diagnostic du SIDA ou savoir si le VIH est présent dans un organisme, il faut rechercher la présence du virus grâce à un test sanguin. Si des anticorps contre le VIH sont présents, le test est séropositif et le patient risque de transmettre le virus même s’il n’est pas malade. Un deuxième test de confirmation est nécessaire si le résultat est indéterminé ou partiellement positif, quelques jours après. Il peut être faussé par une autre maladie ou alors il se peut que vous ayez été contaminé très récemment par le VIH, la séropositivité n’apparaît alors pas encore clairement.
Les préservatifs sont le seul moyen d’éviter d’attraper le Sida ou d’autres maladies sexuellement transmissibles lors de rapports sexuels. Surtout si vous n’avez pas une vie sexuelle stable.
Quand un couple est stable, il est possible de ne plus en utiliser à condition que ni l’un ni l’autre ne soit séropositif. Il est nécessaire de faire des tests sanguins pour le savoir mais attention, au moins 3 mois après le dernier rapport « à risque ».
Lors de rapports avec un nouveau partenaire, il est indispensable d’utiliser à nouveau des préservatifs : non seulement pour se protéger soi-même de ce partenaire récent, a priori non sûr, mais aussi pour protéger le partenaire habituel. Se protéger et protéger les autres, c’est les respecter.
Aujourd’hui les traitements contre le SIDA sont plus efficaces mais ne guérissent pas la maladie. Ce sont des traitements lourds, toxiques à long terme, difficiles parfois à accepter. Ils risquent de devenir moins efficaces au bout de plusieurs années car le VIH devient résistant. Plus la maladie est traitée tôt, plus le malade aura une chance de guérison. Logiquement les personnes ayant pris un risque un jour ou un autre (toxicomanie, rapports sexuels non protégés, transfusions de sang et dérivés) devraient aller faire un test.
Aussi, les campagnes d’informations ne doivent pas se relâcher face aux comportements parfois moins responsables. Les nouveaux malades sont surtout des jeunes filles et des homosexuels. Le nombre de préservatifs vendus a diminué ces dernières années d’où l’augmentation du nombre des maladies sexuellement transmissibles.
Les jeunes doivent être informés sur la prévention et sur la gravité de cette maladie qui est toujours mortelle malgré une amélioration dans les traitements. Il faut être vigilent car à ce jour il n’y a encore aucun vaccin qui protège du Sida.