Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, un accident vasculaire cérébral se produit toutes les 5 secondes dans le monde. Quelques signes doivent alerter afin d’éviter le pire.
Un accident vasculaire cérébral (AVC), ou attaque cérébrale, est une défaillance de la circulation du sang qui affecte une région plus ou moins importante du cerveau. Il survient à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin et provoque la mort des cellules nerveuses, qui sont privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions.
Les AVC ont des conséquences très variables. Plus de la moitié des gens en gardent des séquelles. Environ un individu sur 10 récupère complètement. La gravité des séquelles dépend de la région du cerveau atteinte et des fonctions qu’elle contrôle. Plus la région privée d’oxygène est grande, plus les séquelles risquent d’être importantes. À la suite d’un AVC, certaines personnes auront de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie) et des problèmes de mémoire. Elles pourront aussi être atteintes d’une paralysie plus ou moins importante du corps.
C’est pourquoi, il est très important de déceler au plus vite un AVC afin de limiter les dégâts. Si vous constatez subitement et brutalement, l’un ou plusieurs des signes suivants chez un proche, contactez très rapidement les services d’urgence :
-Une hémiplégie droite ou gauche (paralysie d’un côté du corps)
-Des troubles du langage
-Des fourmillements ou des picotements d’un côté du corps, du visage ou d’un seul membre.
-Une paralysie faciale
-Un flou visuel
-Des vertiges avec démarche ébrieuse (la personne ne marche pas droit)
-Une douleur très intense et de façon subite à la tête
Au préalable, vous pouvez procéder à un rapide bilan neurologique pour détecter l’AVC et n’oubliez pas de noter l’heure à laquelle sont survenus ce ou ces signes. Comment faire un bilan neurologique ?
-Faites lever les bras à l’horizontale de la personne pendant au moins 10 secondes. Si la personne peine à tenir la position alors qu’auparavant, elle en était capable, c’est qu’elle a un déficit.
-Procédez au même exercice pour ses jambes.
-Touchez l’un après l’autre, les avant-bras de la personne puis ses jambes. Si elle ne ressent pas votre main de la même façon sur les deux bras ou les jambes, c’est qu’elle souffre de troubles de la sensibilité.
-Faites parler la personne et demandez-lui de prononcer une phrase simple. Si elle s’embrouille et n’y parvient pas, c’est qu’elle souffre de troubles de la parole.
-Faites sourire la personne. Si son sourire est déformé (un côté ne se lève pas), c’est qu’elle a une paralysie faciale.
Si vous constatez l’apparition de l’un de ces symptômes, rendez-vous immédiatement chez un médecin. Sachez que pour limiter au maximum les conséquences d’un AVC, il est primordial que le patient soit pris en charge dans les trois heures qui suivent le début de l’accidentcérébral.