Pour certains, les vacances ne sont pas de tout repos. Entre les décalages horaires, la turista et les autres petits désagréments liés au voyage, l’on rencontre également le syndrome du voyageur. De quoi s’agit-il ?
Les vacances sont certes excellentes pour la forme mais elles causent aussi parfois des troubles psychologiques plus ou moins sévères réunis sous le nom de syndrome du voyageur. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette pathologie complexe et passagère qui touche chaque année des centaines de voyageurs dans le monde.
Dépaysement total, découverte d’une autre culture, nouvelles rencontres… Quand ce qui nous entoure devient trop éloigné du quotidien, on est alors touché par un certain mal-être. En effet, se retrouver brutalement confronté à un pays culturellement inconnu lorsqu’on y est insuffisamment préparé n’est pas du ressort de tout le monde et peut causer chez certains un véritable choc.
Ce phénomène est médicalement reconnu et peut concerner tout le monde : du baroudeur intrépide à ceux qui voyagent de temps en temps. D’ailleurs, les personnes qui en souffrent n’en ont pas conscience. Le syndrome peut survenir à n’importe quel moment et les symptômes peuvent aller de la simple sensation de malaise au stress, jusqu’à la tachycardie et les bouffées de chaleur. Certains touristes sont parfois victimes de délire accompagné d’hallucinations ou d’un sentiment de persécution et d’anxiété.
Mais les symptômes varient d’une destination à l’autre. Plusieurs types de syndromes ont même été recensés. Le plus connu est surnommé le syndrome de paris et concerne particulièrement les touristes japonais. Ces derniers idéalisent souvent la capitale et peuvent ne pas supporter la confrontation, avec la réalité de la ville. A l’inverse, la beauté d’un lieu est la cause principale du syndrome de Stendhal (un écrivain français qui a voyagé en Italie) : devant un trop plein d’œuvres d’art, les individus émotifs peuvent être victimes de vertiges et de crises d’angoisse. Les spécialistes ont également répertorié le syndrome de l’Inde : l’omniprésence de la pauvreté met à mal la santé mentale de certains touristes.
Mais peu importe la destination choisie, on peut toujours être confronté à ce syndrome. Rassurez-vous, il est possible de limiter les effets de ces troubles mentaux. Il suffit pour cela de se tourner vers des réflexes simples, comme se renseigner le plus possible sur le pays visité et garder des liens avec sa culture (notamment la langue).
Si les symptômes se manifestent, il est également recommandé de rester dans un premier temps immergé au sein de grandes villes et dans des hôtels avant de se lancer à l’aventure dans des endroits isolés ou chez l’habitant. Il ne faut surtout pas s’alarmer. Rencontrer ces troubles en vacances, ne veut pas dire qu’on est fou. Il faut relativiser, consulter un médecin si l’on s’inquiète. Dans tous les cas, il faut dédramatiser la situation. Et bien garder à l’esprit que malgré cet épisode, les prochains voyages pourront être beaucoup plus épanouissants.