Illustration/SIPA
Pouvons-nous être victimes d’apnée du sommeil ? Ce test mis au point par des scientifiques suisses permet de donner une réponse à cette question.
Le syndrome de l’apnée du sommeil
D’après les chiffres révélés par la haute autorité de santé, le syndrome de l’apnée du sommeil atteint entre un et trois millions de Français. Ce mal est causé par la fermeture répétitive de la gorge durant le sommeil, ce qui entraîne une mauvaise circulation de l’oxygène dans le cerveau. Ces apnées du sommeil provoquent également un stress pour l’organisme malgré que la personne soit en train de dormir.
Comment savoir que nous sommes sujets à ce mal ? Des scientifiques suisses travaillant au CHU de Vaudois ont mis au point un test pour diagnostiquer soi-même un possible cas d’apnée du sommeil.
Le calcul des critères pour déterminer l’apnée du sommeil
Appelé "NoSAS" (pour "no syndrome d’apnée du sommeil") et publié ce vendredi 17 juin dans la revue The Lancet Respiratory Medecine, ce test permet d’évaluer cinq facteurs de risques. Il s’agit du tour de cou, l’indice de masse corporelle, l’âge, le sexe, et les ronflements. Chacun de ces critères ne doit pas dépasser les huit points sinon la personne est considérée comme à risque.
Voici donc les critères ainsi que les nombres de points qui leur sont affiliés :
— Tour de cou de plus de 40 cm : 4 points
— Indice de masse corporelle
25 à 29.9 : 3 points
30 ou plus : 5 points
— Vous ronflez : 2 points
— Vous avez 55 ans ou plus : 4 points
— Vous êtes de sexe masculin : 2 points
Déroulement du test
Afin de parvenir à ces conclusions sur l’apnée du sommeil, les scientifiques ont interrogé plus de 3.000 personnes vivant en Suisse et au Brésil. C’est donc le plus grand échantillon prélevé jusque-là pour l’évaluation d’un test sur l’apnée du sommeil. "Nous avons aussi choisi les critères pour qu’ils soient le moins subjectifs possible afin de minimiser les erreurs de jugement. Le seul critère un peu subjectif est le ronflement tant son appréciation dépend de la personne dormant à côté du sujet", explique Raphaël Heinzer, coinventeur du test, rapporté par Europe 1.
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