De nombreuses personnes à travers le monde accomplissent chaque matin leur petit rituel du café. Mais cette boisson, très prisée des Français, a des effets positifs et négatifs sur la santé.
L’Organisation mondiale de la santé a annoncé cette semaine que boire du café ne favoriserait pas l’apparition et le développement de cancers, rapporte le site metronews.fr. Cependant, il convient de prendre garde à la température. En effet, une boisson consommée à plus de 65°C serait "probablement cancérogènes".
Le café augmenterait aussi les risques d’infarctus et le cholestérol, d’après une étude publiée en 2006. Les personnes ayant une tension élevée devraient aussi, selon cette étude, limiter leur consommation de café à trois tasses par jour.
Les scientifiques s’accordent à dire qu’au-delà de quatre tasses de café par jour, on peut se sentir nerveux et trembler et faire de la sentir quelques tremblements et faire de la tachycardie. Et ce n’est pas une surprise, le café empêche certaines personnes de bien dormir.
Boire du café serait dangereux pour le fœtus. D’après l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa), la consommation de plus de quatre tasses par jour est trop importante pour les femmes enceintes, qui devraient limiter leur consommation à deux tasses par jour.
Mais le café n’a pas que des effets négatifs. En effet, boire deux tasses de café préserverait d’une cirrhose, selon une étude publiée qui a montré que les buveurs modérés de café avaient moins tendance à développer des cirrhoses dues à l’alcoolisme ou à des maladies comme l’hépatite C.
Le café est une excellente source d’antioxydants. En effet, selon une étude qui conclut qu’"aucun aliment n’arrive à la cheville" du café en la matière. Les fruits et légumes sont eux aussi extrêmement riches en antioxydants, mais il semble que le corps humain en absorbe beaucoup plus à partir du café.
Le seul fait de sentir le café pourrait avoir un effet déstressant, d’après une étude menée par des chercheurs de l’université nationale de Séoul qui ont examiné le cerveau de rats en état de stress et qui ont découvert, dans le cerveau des sujets exposés à des arômes de café, que les protéines liées au stress réagissaient.