Illustration/SIPA
La technique du gaz hilarant peut pallier le recours à la péridurale. Si la technique est populaire au Royaume-Uni, elle tarde à se faire connaître en France
Le gaz hilarant comme palliatif de la péridurale
Le gaz hilarant ou protoxyde d’azote (N2O) connaît déjà un succès grandissant auprès des fêtards. Il se pourrait que prochainement, les médecins l’adoptent également. En effet, ce gaz qui engendre des fous rires incontrôlables fait un malheur dans les maternités, en Angleterre. Les médecins d’outre-Manche s’en servent pour faciliter les accouchements. Ainsi, la patiente a droit à une "anesthésie" à l’aide d’un mélange 50 % oxygène et 50 % gaz hilarants. La diffusion de ce mélange se ferait avant chaque contraction.
Atténuer la douleur pendant l’accouchement
Cette méthode permettrait de diminuer la douleur ressentie au cours du travail. D’après les spécialistes, cette alternative à la péridurale n’engendrerait aucun effet secondaire sur la patiente ou sur son bébé.
Il reste cependant à savoir si les médecins en France vont également suivre cette nouvelle tendance. Le gaz hilarant ne peut toutefois pas être utilisé en cas de maladie coronarienne, de déficit en vitamine B12 et lorsque la patiente souffre d’une pathologie cardio-respiratoire.
Cette technique a déjà été utilisée dans certaines maternités en Belgique. En effet, l’Organisation flamande des sages-femmes souhaiterait l’appliquer dans ses centres d’accouchements. La France l’adoptera-t-elle ?
