Le cancer est une "sale" maladie que l’on ne souhaite pas rencontrer. Les informations sur la prévention et la guérison sont alors précieuses.
Le cancer, c’est annuellement 350 000 nouveaux cas, et 148 000 décès. Normal donc si les Français veulent être informés de la maladie : ses signes, la cure et la prévention.
Dans un sondage, 33% pensent que l’information sur la prévention et la récidive de la maladie doit être développée. 21% veulent davantage d’informations sur les cures possibles et 16% sur le mécanisme du cancer.
Faits surprenant, les Français affirment que les informations, plus que celles se rapportant sur l’impact du cancer sur leurs vies professionnelle et privée, doivent être remises à jour.
C’est aussi ce que réclament les médecins hospitaliers (37%), qui dépensent le gros de leur temps à se concentrer sur la guérison du malade et sa qualité de vie qu’à donner aux malades des informations utiles sur le cancer.
A cause de cette carence d’informations sur la maladie, 86% des Français veulent entrer en relation avec d’autres patients atteints du même cas de cancer qu’eux.
D’une part les médecins doivent faire face à la gestion psychologique du patient, très lourd à assumer à l’annonce de la maladie et le soutien qui s’ensuit. Le comble, ils ne se sentent pas eux-mêmes suffisamment informés.
L’Observatoire cancer Institut Curie a un point de vue selon lequel l’interaction entre les médecins généralistes et hospitaliers est primordiale pour une satisfaction de tout un chacun.