L’homme de télévision qui a été condamné mercredi dernier à verser 30 000 euros à Agathe Borne pour atteinte à la vie privée et aux droits d’auteur, fait aujourd’hui part de ses commentaires sur cette décision. Sur son site internet, Patrick Poivre d’Arvor se lâche à l’encontre de son ex-maîtresse.
Dans son discours qui s’intitule Vie privée, il commence par : « Je n’ai jamais parlé de ma vie privée et ce n’est pas aujourd’hui, pas sur mon site, que je vais commencer ». PPDA estime que « toute œuvre de fiction remue des tranches de vie, des observations d’entomologiste et, au-delà de ça, un fort concentré d’imagination, et parfois de fantasmagorie ».
Il tacle ensuite directement son ancienne maitresse, en lançant : « Avec beaucoup de retard, et un opportunisme de circonstance, une femme qui l’avait lu bien avant sa publication et avait dit beaucoup l’aimer, s’est réveillée pour dire qu’elle croyait se retrouver en l’héroïne. J’eus l’impression de marcher sur les traces de Joseph Kessel et de sa troublante Belle de jour. ’Des centaines de femmes m’avaient dit lors de sa sortie : Mais comment m’avez-vous aussi bien dépeinte ?’ Il riait en racontant cette anecdote ? ».
Patrick Poivre d’Arvor poursuit ensuite : « On a bien compris que l’intérêt de la plaignante était d’abord et avant tout financier et que, de ce point de vue, le tribunal ne lui a accordé que le sixième de ce qu’elle réclamait. Ce qui ne m’empêchera pas de demander à mon avocat, Francis Teitgen, d’interjeter appel. Il est piquant d’observer qu’une femme qui disait ne pas vouloir être reconnue se mette à crier sur tous les toits : ’C’est moi !’, avec l’espoir d’entrer ainsi en littérature dans la peau d’une héroïne. Mais n’est pas héroïne qui veut, surtout pas avec des SMS ou des brouillons de lettres d’amour ».