Miss Angola, Leila Lopes, qui a été couronnée Miss Univers le 12 septembre dernier pourrait perdre sa couronne. En effet, la jeune femme aurait falsifié des documents pour pouvoir participer à Miss Angola UK, un titre qui lui a permis de passer aux niveaux nationaux et internationaux de la compétition.
C’est le site argentin Infobaepointcom qui a levé le voile sur ces inculpations. Deux sources anonymes ayant contacté la presse accusent la Miss d’avoir produit des faux documents affirmant qu’elle étudiait en Grande Bretagne pour participer à l’élection de Miss Angola UK, une compétition réservée seulement aux résidantes d’outre-manche. Ces mêmes informateurs disent qu’elle vivait toujours à cette époque en Angola. Aussi, le site rapporte que Leila Lopes aurait versé des pots-de-vin au jury « des épreuves de Miss Angola 2011, version Grande Bretagne pour se faire élire ».
Leila Lopes aurait reçu de la part d’un certain Charles Mukano -un des organisateurs du concours- de faux documents attestant qu’elle suivait des études de gestion des affaires au Royaume Uni. En 2009, Mukano avait déjà été pointé du doigt dans une affaire semblable. La presse a découvert à ce moment-là que l’une des finalistes de l’élection Miss Angola UK était en réalité originaire du Cap-Vert, et qu’elle s’était inscrite au concours avec de faux papiers.
Pour le moment, Leila Lopes nie fermement ces accusations. Lors d’une interview accordée à l’émission états-unienne PIX Morning News, la nouvelle Miss Univers assure avoir « fourni tous les documents demandés par l’organisation du concours Miss Univers ».
Une enquête serait déjà en cours au Royaume Uni. Si cette tricherie est confirmée, Leila Lopes devra rendre sa couronne de Miss Angola UK, celle de Miss Angola, et bien sûr celle de Miss Univers. Dans le cas où elle est destituée, c’est sa première dauphine, la Miss Ukraine Olesya Stefanko, qui prendra sa place. Un véritable coup dur pour l’Afrique.