Conrad Murray, l’ancien médecin du roi de la pop, a fait appel de sa condamnation pour homicide involontaire sur le chanteur, en 2009.
Dans un dossier d’appel de 231 pages, Murray, 60 ans, affirme que les procureurs en charge de l’affaire ont échoué à prouver que Michael Jackson était sous perfusion de propofol le jour de son décès (le 25 Juin 2009) suite à une surdose de ce sédatif, qu’il utilisait pour se soigner de ses insomnies. Aussi, le médecin indique également le fait que le premier juge avait écarté un témoignage crucial utilisé dans sa condamnation en novembre 2011.
"Le jury n’a pas été en mesure d’apprendre que, quand Jackson est mort, il devait 40 millions de dollars au promoteur de concerts AEG, il y avait plus de 30 poursuites en justice contre lui et il devait des millions de dollars" au fisc américain, peut-on lire dans le dossier.
Les procureurs ont dit que le docteur déchu avait mis le roi de la pop sous perfusion intraveineuse de manière continuelle et l’avait laissé tout seul et sans surveillance, lorsque la défunte star a fait un arrêt respiratoire.
Mais, selon son avocate, Conrad Murray tentait alors de sevrer le chanteur pendant 3 jours « et ne lui avait donné qu’une injection de 25 milligrammes de propofol pour l’aider à dormir ».
Cet appel survient avant le début imminent du procès du promoteur de concerts AEG, auquel le clan Jackson réclame des milliards de dollars pour la négligence d’avoir mandaté le Dr Murray pour surveiller la santé de Michael Jackson.
Quant à AEG, la société s’apprête à faire des révélations sur le ‘père biologique’ de Paris et Prince, les deux aînés du défunt chanteur. Seul le petit Blanket, né il y a 10 ans d’une mère porteuse d’origine hispanique, serait le seul enfant naturel de l’interprète de ‘Thriller’.