Denis Podalydès est né le 22 Avril 1963 à Versailles. Il est le frère du réalisateur Bruno Podalydès. Adolescent, il intègre le cours Florent avant d’entrer au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique.
Il fait ses premiers pas sur grand écran dans « Xenia » en 1989. Deux ans plus tard, il s’illustre aux côtés de son frère dans « Versailles rive gauche ». Denis Podalydès continue de travailler avec Bruno dans « Dieu seul me voit » (1997), « Liberté-Oléron » (2001), ou encore « Le Mystère de la chambre jaune ». Entre temps, l’acteur enchaîne les seconds rôles au cinéma et notamment, on a pu le voir dans « Le Journal du séducteur » (1995) de Danièle Dubroux ou encore « Rien sur Robert » (1999) de Pascal Bonitzer.
Ce n’est qu’au début des années 2000 que Denis Podalydès décroche des rôles importants. Il a joué ses premiers grands rôles dans « La Chambre des officiers » (2000) de François Dupeyron, « Laissez-passer » (2000) de Bertrand Tavernier et « Candidature » (2001) d'Emmanuel Bourdieu.
En 2002, il se fait connaitre du grand public pour avoir incarné le mari suicidaire de Karin Viard dans la comédie dramatique (ou drame comique ?) « Embrassez qui vous voudrez » de Michel Blanc. Sa performance lui vaut une nomination au César du meilleur second rôle.
Par la suite, Denis Podalydès tourne pour la sœur de Carla Bruni, Valeria Bruni Tedeschi, dans sa première réalisation « Il est plus facile pour un chameau … ».
« Le Mystère de la chambre jaune » (2003) connait un tel succès qu’il s’illustre dans la deuxième partie du film (« Le Parfum de la dame en noir ») en 2005, toujours sous la direction de son frère Bruno.
Acharné de travail, Denis Podalydès est apparu dans pas moins de 19 films sur grand écran en 5 ans. Les plus notables sont : « Palais Royal ! », « Da Vinci Code », « Sagan », « Coluche », « Neuilly sa mère ! », « Bancs publics (Versailles Rive-Droite) », et « Omar m’a tué ».
Cette année, Bruno Podalydès est au cinéma dans
« La conquête » où il incarne le chef du gouvernement français, Nicolas Sarkozy.
Enfin, il faut savoir que malgré un emploi du temps très chargé au cinéma et à la télévision, Denis Podalydès n’a jamais délaissé sa première passion : le théâtre.