Pour le nouveau film du réalisateur Mario Van Peebles « Things fall apart » que Curtis Jackson lui même coproduit, ce dernier a suivi un régime à base d’eau et de 3 heures de sport quotidien. Résultat : Moins de 24 kilos en à peine deux mois. Une méthode minceur draconienne loin d’être modèle.
Curtis a débuté sa carrière d’acteur dans le film « Get Rich or Die Tryin’ » (Réussir ou mourir) en 2006. Une sorte de biopic (biographie) racontant le parcours d’un rappeur, de ses frasques avec la police et les gangs. Sa prestation reçoit de bonnes critiques. Les portes d’Hollywood lui sont ouvertes.
S’en suivent, « Les soldats du désert » avec Jessica Biel en 2007 et « La loi et l’ordre » avec Robert Deniro et Al Pacino en 2008. Cette année, il sera dans « Twelve » le nouveau film de Joel Schumacher dans lequel il partagera l’affiche avec Chace Crawford (Nathan Archibald de « Gossip Girl »)
Un parcours atypique :
Curtis James Jackson III voit son premier rayon de soleil le 6 juillet 1975 dans le Queens, à New York. Il est élevé seul, par sa mère, Sabrina Jackson. Cette dernière est une trafiquante de drogue mais ne délaisse pas pour autant l’éducation de son fils. Alors que Curtis n’avait que 8 ans, sa mère meurt dans de tragiques circonstances. Ses grands parents reprennent le flambeau. Le petit Curtis commence à traîner dans les rues et à vendre de la drogue à son tour.
Le pseudonyme 50 cent fait référence à un gangster des années 80, Kelvin D. Martin, qui portait le même surnom.
Pourtant, la roue tourne pour le jeune Jackson. En 1996, il fait la rencontre de Jam Master Jay du groupe culte Run DMC. Ce dernier a son propre label : JMJ Records. 50 cent est coaché par Jam. Ils produiront plusieurs singles qui, hélas, ne sortiront jamais.
Curtis apparait « officiellement » sur le single "React", du groupe Onyx, en 1998. Mais Jam Master Jay et 50 Cent se séparent professionnellement quelques temps plus tard. Curtis signera en 1999 avec le label Trackmasters, s’apprêtant à sortir son premier album, Power of the Dollar, sur Columbia Records.
L’album sort et connait un succès très polémique. A cause du single “How To Rob” expliquant comment il compte procéder pour voler des artistes célèbres, il se fait tirer dessus à neuf reprises devant la maison de ses grands parents en 2000. Il s’en sort miraculeusement. D’ailleurs c’est à cause (ou grâce) à cette agression qu’il a acquieri son timbre de voix authentique.
Pourtant, après ce malheureux évènement, 50 Cent se retrouve persona non grata auprès des producteurs américains, et des maisons de disques notamment Columbia Records, qui était sur le point de sortir son album. Il part alors au Canada.
Deux ans plus tard, il crée avec Tony Yayo et Lloyd Banks le collectif « G-Unit ».
L’aventure « Fifty-cent » commence officiellement en 2002 quand son avocat, qui travaille avec Dr Dre et Eminem leur envoie une copie de l’album de Curtis « Guess Who’s back ». Dre et Eminem sont convaincus de son talent et le fait venir à Los Angeles. Débute ainsi une longue collaboration qui propulsera Curtis Jackson dans le milieu du Show business.
Actuellement, il a son propre label, G-Unit Records. Il a connu un grand succès grâce aux albums « Get Rich or Die Tryin’ » qui comporte son premier single international « In Da Club », « The Massacre », « Curtis » et dernièrement « Before I Self Destruct ». 50 Cent a vendu plus de 35 millions d’albums dans le monde et fait partie des artistes hip hop les plus riches au monde.
Avec un tel parcours, Curtis « 50 cent » Jackson est le cendrillon du Ghetto par excellence. Que son conte de fée perdure.