Charles Aznavour a reconnu avoir tenté de corrompre des hommes politiques français afin de résoudre ses problèmes fiscaux.
Avant de choisir l’exil fiscal, le célèbre interprète de "La Bohème" avoue qu’il avait tenté une autre alternative, celle de "verser de l’argent à des hommes politiques influents". "Mais ça n’a pas marché", selon 20 Minutes.
Charles Aznavour a fait cette révélation retentissante au micro de France Info ce 12 novembre. "Les avocats m’ont coûté cher, mais il y a eu pire : il y a quelques gens de la politique qui pouvaient, paraît-il, arranger mon coup et moi, j’avançais un peu d’argent en liquide pour les votes qu’ils devaient avoir, notamment pour les affiches", lâche l’homme de 89 ans.
Il explique qu’il est entré en contact avec des politiques de toutes tendances confondues, "de gauche, de droite et même du centre", mais sans les citer nommément.
Charles Aznavour, qui vit en Suisse depuis plusieurs années, affirme qu’il avait trop d’ennuis fiscaux, ce qui l’a "poussé à quitter la France". "Si je n’avais pas eu autant d’ennuis avec l’administration et les médias, je serais resté en France", confie-t-il.
Pour autant, le chanteur assure qu’il reste français malgré son exil : "Etant donné que ma langue, c’est mon pays, je suis toujours en France", déclare l’exilé qui continue à verser des impôts en France à hauteur de 1,3 million d’euros en 2012, comme le relate 20 minutes.