Gérard Depardieu était à Paris pour la sortie de Valley of love de Guillaume Nicloux. Il s’est confié sur ses sujets favoris, à savoir, le travail, la famille, Vladimir Poutine et Charlie Hebdo.
Les besoins du tournage son film a conduit Gérard Depardieu dans la Vallée de la mort, aux Etats-Unis, mais le comédien va bien, remarque Le Figaro auquel il a accordé une interview exclusive. "On me prête de ne pas lire les scénarios et ca n’est pas grave parce qu’on me prête tout. J’ai les épaules larges. Je suis gros, c’est un fait. Et encore, je suis gros. Je ne suis pas gros, je suis vivant. Je ne suis pas malade, le sang est impeccable", explique-t-il.
Il aborde ensuite le sujet de la famille. Dans Valley of love, avant de se donner la mort, un fils ordonne à son père et sa mère séparés de se retrouver dans la Vallée de la mort. Gérard Depardieu affirme détester la famille. Il soutient avoir dit à sa fille que les parents ne servent à rien. "Tes parents peuvent te donner de l’amour, mais il n’y a rien à attendre d’eux. J’ai eu de la chance que les miens soient morts très tôt", confie-t-il, tout en expliquant qu’il imagine la joie de Dédé, son père, en voyant ce qu’il est devenu.
L’acteur parle ensuite de ses méthodes de travail. Il se demande s’il n’a pas cessé de jouer et revendique d’avoir tourné le film avec une oreillette : "Je ne veux pas apprendre les dialogues, ça déforme la pensée", mais s’extasie sur son pouvoir de dire, "comme la musique", dit-il.
Gérard Depardieu ne croit pas une seule seconde à l’esprit du 11 janvier. La France a armé Saddam Hussein, assure-t-il. "On a fabriqué des extrémistes. On parle du diable Poutine, je veux bien, mais les américains restent les patrons", conclut le comédien.