Une "Lettre à François Hollande" attribuée à Michel Sardou circule sur la toile depuis quelques jours. Une plainte a été déposée pour tenter d’en identifier l’auteur.
Sur son compte Facebook, Michel Sardou a diffusé, hier, un communiqué de presse pour expliquer qu’il s’agissait d’un faux, rapporte Le Figaro ce matin. Selon son attaché de presse, une plainte avait été déposée en vue d’en identifier l’auteur. Le chanteur y affirme avoir du mal à avaler qu’on ait signé de son nom une lettre ouverte particulièrement xénophobe adressée au président de la République.
Cerise sur le gâteau, le public a cru à ce canular qui agite la toile. "Il est bien évident que la ’lettre’ publiée sur les réseaux sociaux et adressée à François Hollande est un faux. C’est une usurpation d’identité", s’est ainsi défendu l’interprète des Lacs du Connemara.
"Actuellement sur les réseaux sociaux, on peut lire une lettre ordurière et xénophobe dont on attribue à Michel Sardou la rédaction", ont ainsi rappelé les proches du chanteur. "Michel Sardou est indigné qu’on ait pu lui attribuer ces propos infamants et tient à exprimer son total désaccord sur les idées que contient ce brûlot", poursuit le document, soulignant que l’intéressé compte "mettre en œuvre dès aujourd’hui, toutes les poursuites judiciaires nécessaires pour que cesse cette publication".
Dans cette lettre largement partagée par les internautes, Michel Sardou s’adressait directement au Président de la République de manière particulièrement agressive et ouvertement raciste. "Moi, l’Islam, je m’en tape le coquillard" pouvait-on notamment lire au début. Et de conclure : "En matière de culture, de civilisation, de valeurs, de religion, on a déjà ce qu’il faut en magasin, tu vois, et on n’a pas envie de changer. Clair ? T’as compris bonhomme ou il te faut un dessin ?".
Si la lettre a induit le doute dans l’esprit de certains, c’est sans doute à cause du fait que Michel Sardou n’en est pas à son premier coup de gueule. Il y a quelques semaines, il s’était notamment indigné dans une interview accordée au Figaro de l’interdiction d’une crèche dans un lieu public.