Sur RTL et TF1 : Hollande pardonne "les douleurs" de Trierweiler

Interrogé par RTL et TF1 lors d’une intervention télévisée organisée 2 ans et demi, jour pour jour, après son éléction, François Hollande a défendu son bilan de mi-mandat. Face aux Français, il n’a pas manqué d’évoquer sa vie sentimentale, bien qu’il ait martelé sa volonté de "préserver sa vie privée". "Je ne vais pas parler de ce sujet ce soir", a-t-il annoncé comme le commente d’ailleurs RTL.

Mais il a quand même répondu aux questions de Thierry Demaizière sur l’affaire Julie Gayet. Pour évoquer les clichés qui ont fait la Une de Closer le 10 janvier dernier, il a lancé "Est-ce que j’ai souhaité cette photo ? Non". Il enchaîne alors "Il y a ma vie privée. Mais si j’ai pu faire des erreurs, je les reconnais". Lui de pointer du doigt les paparazzis : "Pénétrer la vie privée ? Aller photographier là où j’étais en vacances ? C’est comme ça, c’est la vie... Je prends la réalité du monde telle qu’elle est, (…) Mais je demande qu’on ne me juge pas sur les mauvais comportements des autres". Sur ce sujet, il estime que "la responsabilité est collective".

Quant à Valérie Trierweiler et à son livre ‘Merci pour ce moment’, il a annoncé sur le plateau, jeudi soir : "Je me suis consacré toute ma vie aux Français. J’ai tenu des permanences toute ma vie, j’ai écouté les Français. Il y a les douleurs et je les pardonne". Ce fut alors l’occasion pour le chef d’Etat de protester à nouveau les propos que son ex-compagne lui a prêtés dans son livre, notamment concernant les "sans-dents". Il a également renié l’idée qu’il privilégie les grands restaurants aux bistrots. "Les bistrots, je les ai fréquentés pendant 30 ans de ma vie", s’insurge-t-il avant de poursuivre "j’en ai fait la tournée pour rencontrer les électeurs". "Je ne vais pas parler ce soir du livre de Valérie Trierweiler, c’est l’écume pour ne pas dire autre chose...", a-t-il lancé à la fin pour boucler le sujet.